Bac STL Optique – INSA (Strasbourg) – VINCI
La TSI : beaucoup de travail mais avec le recul c’est durant ces années qu’on apprend le plus la rigueur. L’autonomie on l’apprend ensuite. Par contre il n’y a malheureusement plus grand-chose que j’ai appris en prépa qui sert aujourd’hui.
Ecole d’ingénieur INSA Strasbourg (encore Ensais quand je suis rentré en 2001). Option électricité. Beaucoup moins de travail que les années prépa évidemment, mais pas le même travail ni la même attente donc plus d’autonomie. Pas grand-chose sur le monde du travail avant l’entrée effective dans celui ci.
Formation essentiellement technique, peu d’économie et de sciences humaines. Trop peu de langues étrangères, comme bien souvent en France.
Un gouffre entre ce qu’on apprend à l’école et la suite, mais là encore, rien de neuf sous le soleil.
Le concret du quotidien actuel : responsable d’affaires dans une entreprise de TP appartenant au n°1 mondial Vinci. Consiste en la gestion de chantiers de tailles variées, financièrement et techniquement. Logique de travail quasi exclusivement basée sur le financier, ce qui minimise le rôle de l’humain. Là encore un gouffre entre les cravates grises des bureaux et les besoins réels. Cravate grise que j’ai l’honneur de porter quelques fois, ce qui enlève en partie de l’ironie à la phrase précédente.
Oui, bons souvenirs de prépa et de Louis Vincent, malgré tout l’ouverture d’une section féminine aux abords du lycée améliorerait le moral des pauvres élèves dont j’ai fait partie, sans pour autant (enfin je crois) que les résultats en pâtissent, et éviterait peut être aussi les problèmes de vue consécutifs à l’incessante vision d’un IPhone.