Valérian (TSI : 2004-2006)

Lycée de la Communication (Metz), Bac STI-GE – ENS Cachan

 

J’ai intégré la prépa TSI en septembre 2004, après un bac STI Génie électronique obtenu au lycée de la Communication.

5 ans après avoir quitté la prépa, j’en garde d’excellents souvenirs et suis certain que ces deux années au rythme certes soutenu ont été un « investissement » dont j’ai profité par la suite.
Pendant deux ans, il est vrai qu’il faut savoir se concentrer pleinement sur les études (et parfois mettre quelques loisirs de côté), mais cela se fait naturellement car l’aventure est la même pour toute la promotion. De plus, les concours et les écoles accessibles sont une motivation forte !

Ce qui m’a marqué, c’est la quantité mais surtout la qualité des cours. Aussi bien les matières scientifiques que technologiques sont enseignées, avec de nombreux TD et TP, le tout avec une rigueur particulière. Les Khôlles sont aussi l’occasion de réellement progresser et combler ses lacunes, car il s’agit presque d’un cours particulier. Une chose est sure : il faut aimer étudier les sciences mais si tel est le cas, on ne peut être que ravis.
En sortant de prépa, on dispose réellement d’un solide bagage pour se lancer dans des études d’ingénieur ou de scientifique, c’est pour cela que je considère ces deux années comme un investissement.

Après ces deux années, j’ai passé les concours, avec le sentiment d’y avoir été préparé dans les meilleures conditions.

J’ai intégré l’ENS Cachan, une école un peu particulière car il ne s’agit pas d’une école d’ingénieur : on y devient fonctionnaire (rémunéré environ 1350€/mois) pendant 4 ans.

Cette école forme aux métiers de l’enseignement et de la recherche, suivant un parcours proche de l’université (licence, master) avec la particularité de pouvoir préparer pendant un an l’agrégation. Un diplôme est décerné (pas ingénieur) et est reconnu dans le monde scientifique et de plus en plus dans l’industrie.

J’ai rejoins le département Électronique, Électrotechnique et Automatique et ai obtenu l’agrégation de Génie Électrique. Le parcours offre beaucoup de modularité (le choix du master est relativement libre par exemple) ce qui permet de se spécialiser dans la voie de son choix. Dans mon cas, il s’agit de l’instrumentation en physique. L’ENS est certes une école difficile à obtenir (~5 places pour les TSI) mais offre des conditions de travail exceptionnelles et des débouchés immenses (enseignement, recherche, industrie).

Après l’agrégation, pendant une année de césure, j’ai été ingénieur dans une jeune start-up qui conçoit et développe des capteurs magnétiques novateurs. Je suis aussi devenu Khôlleur en prépa TSI (à Cachan) pendant deux ans (en plus de mes études – de mon travail).

Aujourd’hui, je suis doctorant en physique médicale à l’université de Lyon : j’enseigne dans une école d’ingénieur (Polytech’Lyon) et mon travail de recherche concerne une méthode novatrice de soigner les cancers : la hadronthérapie. Après ma thèse, je pourrai devenir enseignant chercheur à l’université.